John Armleder | Musée national Fernand Léger

28 June 20146 October 2014

 

Actif depuis la fin des années 60, notamment au sein du groupe genevois Écart, l’artiste suisse John Armleder voit la reconnaissance de son oeuvre à partir des années 80. Les « ameublements » ou « Furniture Sculpture », ainsi que l’artiste nomme ses agencements d’objets mobiliers « retouchés », le révèlent sur la scène internationale.

Marquée par les propositions multimédias du mouvement Fluxus, l’oeuvre d’Armleder questionne les notions d’authenticité et d’originalité et plus globalement l’art dans son rapport au réel. Les objets combinés à ses peintures, les formes élémentaires (rayures, pois) ou libres (coulures) comme l’ensemble des procédés mettant en scène son travail (échafaudages, plantes vertes, téléviseurs) interrogent la réception de ses oeuvres, entre art et décoratif, objet et sujet et plus globalement entre art et vie.

L’exposition que John Armleder a imaginée pour le musée national Fernand Léger poursuit cette interrogation qui, depuis l’émergence des avant-gardes artistiques au XXe siècle, constitue la réalité même de l’art.

Cette exposition est organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes.

Musée Léger
255 Chemin du Val de Pôme
06410 Biot
France
phone: + 33 4 92 91 50 30
www.musee-fernandleger.fr

Translation
Working since the late 60s, in particular within the Genèva-based Groupe Écart, the Swiss artist John Armleder’s work began receiving recognition in the early 1980s.  Armleder’s Furniture Sculptures, as the artist named his arrangements of “touched-up” moveable objects, brought him to notice on the international scene.

Having been marked by the multimedia work in the Fluxus movement, Armleder’s work questions the notions of authenticity and originality and more generally art in its relation to reality. Objects combined with his paintings, basic shapes (stripes, polka dots) or free (“pour” paintings) as all the processes setting the scene for his work (scaffolding, plants, televisions) challenge the reception of his works, between art and decorative, object and subject, and more generally between art and life.

This solo exhibition of John Armleder’s work for the Fernand Léger National Museum continues this questioning which, since the emergence of the artistic avant-garde in the twentieth century, constitutes the actual reality of art.